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Le District Côte d’Opale profite des vacances scolaires pour rassembler les candidats sélectionnables.

Ce fut le tour des licenciés Futsal, lundi dernier salle Boulard à Blériot-Plage. Les catégories U15, U17 et U18 étaient concernées.

La sélection tombera rapidement pour huit joueurs et deux gardiens. Les groupes choisis participeront le 27 février à un tournoi interdistrict à Méricourt. A l’avenir, les sélectionnés ont la possibilité, s’ils séduisent les sélectionneurs, de faire partie de l’équipe de ligue pour jouer les inter-ligues et au final, accéder à des stages nationaux.

Pour l’heure, les clubs de Calais Futsal, l’AS Marck, FC Sangatte, l’USBCO, St Omer et Longuenesse et Wimereux avaient répondu à l’appel de Gérard Sergent, CTD, secondé par Philippe Brame et Maxime Erlich éducateurs de l’A.S Marck pour une dernière revue d’effectif avant la convocation envoyée dans les clubs concernés.

Le foot en salle via ces journées de sélection a révélé des joueurs devenus professionnels à l’instar de Ben Yedder. Une passerelle entre futsal et beach-soccer existe, des disciplines qui se ressemblent. Mathieu Prouvost du SC Coquelles en est un autre exemple, devenu international en beach-soccer, talent reconnu lors de ces journées de détection.

Texte et photo : Gérard BENCE

La ville de Calais finance la formation des éducateurs des clubs locaux. Le service municipal des Sports a concocté un programme annuel en collaboration avec le District Côte d’Opale.

Enseigner le football aux petits comme aux plus grands nécessite une solide base d’apprentissage.
Nul ne peut se lancer dans la formation des futurs footballeurs sans les outils pédagogiques et sans maîtriser le contenu des entraînements. Si la vocation est une donnée importante, elle n’est pas suffisante. Obtenir un diplôme est un gage de compétence. Sacrifier une partie de ses loisirs est souvent le lot des éducateurs, suivre une formation est encore donner une part de sa vie. En outre, le diplôme n’est pas gratuit d’autant que les sessions sont éparpillées sur différents sites. A l’initiative de la ville de Calais et en partenariat avec le District Côte d’Opale, les présidents des clubs calaisiens ont la possibilité depuis janvier de présenter leurs éducateurs à des séances appelées ‘’modules’’ à la Citadelle et sans débourser un euro : « En octobre, novembre, nous avons recensé le nombre d’éducateurs calaisiens diplômés et ceux qui ne l’étaient pas. Cette formation s’adresse à tous et en particulier aux éducateurs des quartiers prioritaires. Les jeunes qu’ils éduquent dans ces quartiers ont besoin de soutien. Le projet a été validé par Madame la Maire et la municipalité », explique Christophe Protin, coordinateur de cette initiative inédite.

12 modules proposés
Professionnaliser les clubs, rassembler les éducateurs calaisiens, discuter foot, enseigner la nouvelle pédagogie et donner les bases de contenus d’entraînements, voilà les principaux objectifs de cette formation dans une unité de lieu et une unité de pensée : « Tout se passe sur place, à la Citadelle. Nous disposons d’un local et des terrains du Stade Du Souvenir. Nous proposons des modules de 08 h 30 à 17 h 00 mais aussi le soir de 18 h à 22 h pour ceux qui ont des obligations professionnelles de jour. Dès leur arrivée, le cadre est défini puis les candidats prennent la séance d’entraînement en main », développe Christophe Protin.
De la salle au terrain, les participants reçoivent un enseignement moderne. Du jeu, on enchaîne sur un exercice pour combler les lacunes techniques rencontrées chez les joueurs toujours sous le cadre de la nouvelle pédagogie : l’interactivité et le questionnement. Les thèmes sont variés à l’exemple de ‘’conserver et progresser’’, défendre devant le but en infériorité numérique ou mener une attaque en supériorité numérique à l’inverse et toujours sous la forme du comment il faut faire. La motricité n’est pas oubliée, tout ceci pour améliorer la qualité des séances d’entraînements : « Déjà 80 personnes de formées lors de la première année », indique Christophe Protin.

Un réel succès
A l’issue de deux modules suivis, les candidats devront se présenter à la certification pour l’obtention du diplôme, le C F F, Certificat Fédéral 1 pour la catégorie des U 7 à U 9 et des U 11, le C F F 2 des U 12 à U 15, le C F F 3 celle des U 19 et enfin le C F F 4 qui concerne l’encadrement des séniors, au choix : « La validation pourra se faire sur place, la date n’est pas déterminée encore. Le but est de mobiliser les clubs calaisiens et renforcer leur enseignement afin de mieux encadrer leurs joueurs. Il y a un déficit de diplômés à Calais pour accompagner les 85 équipes engagées pour 14 clubs existants d’où notre volonté de redynamiser le secteur insuffisamment exploité », s’enthousiaste Gérard Sergent, conseiller technique départemental dont la formation des entraîneurs est une de ses prérogatives. Tous les frais d’inscription et la restauration ont été subventionnés par la municipalité. De quoi séduire les dirigeants de club. Régis Legrand, président de l’Entente Calais se réjouit de cette proposition : « J’ai déjà envoyé 8 personnes de mon club dont Jean-Charles Domaërel, responsable de nos jeunes pousses. Les retours que j’ai eus sont positifs. Tous sont satisfaits et ils me disent qu’ils apprennent plein de choses sur la technique, la façon de faire. J’ai reçu le planning des sessions et les responsables des modules nous offrent de la flexibilité en fonctions des disponibilités de chacun. Merci à eux et à la municipalité ».
Rien n’existerait pas vraiment sans l’aspect mental et moral : « Nous voulons harmoniser la politique sportive à destination de nos jeunes des clubs de football de notre cité », livre Christophe Protin. Créer des liens entre les éducateurs afin d’échanger et d’évoquer les difficultés rencontrées et partager le bonheur et la passion de ce formidable métier d’éducateur afin de repartir chacun dans son club encore plus déterminé.

Texte et photo : Gérard BENCE

Offre d’emploi

Ce vendredi 8 février 2019 a eu lieu la quatrième et dernière soirée de perfectionnement sur le secteur de Montreuil.

Cette soirée accueillant une quarantaine d’arbitres reprenait les thèmes abordés lors des soirées précédentes, à savoir :

• Fidélisation et recrutement –  Francis compte sur les arbitres actifs pour l’accompagnement, sur les clubs pour la fidélisation à travers la mise ne place des référents et annonce la prochaine formation la première semaine des vacances d’avril,

 

 

 

• Désignations : Patrick B. et Gauthier ont beaucoup de difficultés dans les désignations des matches en D4 l’après-midi, les matches de jeunes le samedi AM, les dérogations, la permanence, la perte de quelques 75 arbitres par rapport à la saison précédente, …
• Représentant élu : soutien des commissions, représentativité lors des convocations devant une commission, les frais en D1, les frais en D2 et D3 la saison prochaine, le nécessité d’une « assurance » UNAF et/ou AFAF, 
• Technique : décryptage d’un questionnaire dans la compréhension de la question et des attendus, savoir répondre, la fourniture d’une « carte mentale » pour rédiger son rapport,
• La présentation du rapport informatisé accessible directement via MYfff
• La présentation de la réforme « médicale » pour la saison 2019/2020,

Cette soirée se termina de manière conviviale autour d’un casse-croûte offert par le secteur de l’Amicale.

 

Texte et photo : Patrick QUENIART

Interview avec Monsieur Bernard LAMPS dit « Papy » chez lui

Je me présente Bernard LAMPS, 81 ans marié et supporter des clubs de Lille, Marseille et Nice, ancien arbitre du district côte d’opale pendant plus de 32 ans.

J’ai commencé à l’âge de 10 ans comme gardien de but au club du Racing à Calais, et puis j’ai été entraîneur et arbitre bénévole toujours dans ce club, arbitre, et après ma carrière dans l’arbitrage j’ai fait partie des différentes commissions au district côte d’opale, je représente les arbitres bénévolement quand on me le demande, j’ai été observateur pendant plus de 15 ans, je suis toujours un fervent de l’arbitrage, aujourd’hui, je suis derrière le téléphone tous les 15 jours pour les désistements du week-end « vendredi au dimanche », et à l’Amical des arbitres du secteur de Calais,  présent aux différentes manifestations organisées par la CACO, et tant que ma santé le permettra, je serais toujours là.

 

Pourquoi as tu voulu devenir arbitre ?

A l’époque, Monsieur PONCIN qui n’était pas encore Président des arbitres m’a fait part de rejoindre l’arbitrage, c’est ce que j’ai fait et j’ai pris beaucoup de plaisir à rejoindre la grande famille de l’arbitrage et ceci pendant plus de 32 ans.

 

Jusqu’à quel niveau es tu allé ?

Je suis resté en District mais j’ai officié quelques matches en ligue mais tout étant arbitre du district côte d’opale

 

L’arbitrage : une passion, l’argent ou les deux ?

Pour moi c’est l’amour du football, j’ai arbitré par passion mais quand on est jeune c’est un petit plus pour les études.

 

Est-ce que pour toi un arbitre de district de n’importe quel niveau devrait être vu une fois par saison ? Que penses tu de cette question ?

Oui cela devrait être le cas mais à ce jour on n’est pas assez d’observateurs

 

Est-ce que pour toi, un jour le questionnaire du séminaire de rentrée pourrait être au format vidéo, un peu comme le code de la route ?

Oui bien sur, c’est une très bonne question, si un jour cela peut se faire, les arbitres qui ont un peu de mal à s’exprimer sur une feuille, pourraient obtenir peut-être une meilleure note, mais je pense que c’est une question qui devrait être posée au Président de la CDA.

 

Je sais que tu prends les désistement le week-end du vendredi 18h au dimanche 14h, es tu souvent appeler ?

Oui, Monsieur DE LA MARRE et moi gérons les désistement le week-end, on est souvent appelés et il est parfois difficile de retrouver un arbitre pour le match où l’arbitre s’est désisté, on peut passer jusqu’à 10 appels téléphoniques pour retrouver un arbitre qui pourra nous dépanner, ce n’est pas évident.

 

Le constat est implacable : il y a aujourd’hui de plus en plus d’incivilités sur les terrains de football, penses tu que l’arbitrage est en voie de disparition ?

Non, mais il faut que les clubs et tous les acteurs de jeu et surtout les capitaines travaillent mieux avec l’arbitre central, qu’il y ait une confiance mutuelle et surtout les joueurs acceptent les décisions de l’arbitre, l’erreur reste humaine.

 

Pour toi est ce qu’un arbitre de district à moins le droit à l’erreur qu’un arbitre en ligue ou professionnel ?

Oui, dans notre district on n’admet pas qu’un arbitre se trompe, surtout le dimanche matin, ou l’après midi et surtout quand il y a un seul officiel accompagné de deux bénévoles à la touche.

 

Est-ce que pour toi avoir joué au football est un avantage pour être arbitre ?

Oui, pour ma part cela permet de comprendre la réaction d’un joueur

 

Est-ce qu’un joueur arbitre ou entraîneur arbitre est compatible avec l’arbitrage ?

Non, il faut savoir choisir, on ne peut pas être joueur ou entraîneur et avoir des propos à l’encontre de son collègue le matin/l’après midi et arbitrer, le matin/l’après midi, ce n’est pas compatible.

 

Comment être à la fois respecté et apprécié par les joueurs ?

Il faut savoir dialoguer, être bon pédagogue mais aussi être ferme et pas hésitant quand on prend une décision (exclusion ou penalty) ou simplement reconnaître son erreur, cela reste humain

 

Aujourd’hui quel conseil donnerais-tu à une personne qui veut devenir arbitre ?

Avoir une bonne condition physique, apprendre le livre « les lois et ses règles du football », et prendre du plaisir.  

 

Est-ce que l’arbitrage à évoluer ?

Oui sans hésiter, aujourd’hui, les arbitres sont mieux aidés, de meilleurs supports pour évoluer, des réunions au long de la saison,  et comme j’ai dit précédemment, il faut avoir une bonne condition physique, s’entraîner régulièrement et l’envie de réussir.

 

Je remercie Mr et Mme LAMPS de m’avoir accueilli chaleureusement chez lui pour me parler de lui et de l’arbitrage et d’avoir répondu aux diverses questions.

 

Interview et photo : Sébastien Dauchy

4ème journée du Challenge Futsal Féminin qui permet depuis 3 ans aux filles de combler la longue trêve hivernale et découvrir une autre pratique.

Merci aux arbitres qui contribuent au développement et à l’apprentissage des règles spécifiques.

 

Texte et photo : Joël Wimez