Finale de la Coupe Canche Authie

Publié le 19/06/2018

En ce dimanche 7 juin, les clubs de Cucq et Verton avaient rendez-vous sur le terrain de Wailly-Beaucamp pour disputer la finale de la Coupe Canche Authie.

Les deux équipes en présence ont évolué cette année respectivement en D6 groupe G pour Verton 3  et en D7 groupe F pour Cucq 4. Toutes deux ont terminé première de leur groupe.

On pouvait parler de derby ce matin pour deux clubs voisins, dont la moyenne d’âge approche la 40aine à Verton et une équipe bien plus jeune pour Cucq.

Dès la première minute, le ton était donné avec un but individuel du numéro 9 de Cucq, Quentin Marie.

De part et d’autre, les gardiens ont été inquiétés et le match était engagé. Monsieur l’arbitre a d’ailleurs dû sortir les cartons à plusieurs reprises durant la rencontre.

 

A la mi-temps, le score était donc de 1 à 0 pour le club de Cucq.

 

Dès la reprise, le club de Verton s’est révélé plus mordant, inquiétant le portier Cucquois, Sébastien Perrault, à plusieurs reprises. En réponse à ce retour énergique, Quentin Marie perdait un face à face avec le portier de Verton, Maxime Warot, auteur d’un bel arrêt.

7 minutes après la reprise, l’arbitre central accordait logiquement un penalty à Verton transformé par Benjamin Lavogez, numéro 9.

Le rythme de la rencontre a baissé en seconde période et beaucoup de changements sont alors intervenus.

A la fin du temps additionnel, les 2 équipes en terminaient sur un match nul et l’épreuve des tirs aux buts allait les départager.

 

C’est finalement le club de Cucq qui l’emporte – fin de la rencontre : 12h30.

Le club recevant, le trio arbitral et les deux équipes ont été récompensés à l’issue de cette rencontre.

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Arbitre, une vocation en perdition ???

Sans contexte, le mérite revient aujourd’hui aux arbitres et particulièrement à l’arbitre central,  non pas pour l’engagement physique, même s’il en faut autant que les joueurs, mais pour le flegme dont il a fait preuve durant toute la rencontre, avec des supporters prompts à user et abuser d’adjectifs et de termes fort peu élogieux, à critiquer la moindre de ses décisions ou le fait qu’il ne fasse pas ceci ou cela…

Arbitre, une vocation en perdition ??? je pense qu’il faut une bonne dose de courage, d’abnégation et j’en passe pour accepter d’être arbitre, touche ou centre… on pourrait y ajouter les délégués de terrain, présents pour faire respecter les règles autour du stade et qui en entendent aussi…

Un match de football se joue grâce à 2 équipes en présence, l’arbitre, le délégué et le staff…

Quand on n’a pas d’arbitre désigné, on râle ! quand on a un arbitre, on lui râle dessus…

Si tous les détracteurs du corps arbitral avaient le courage (pour ne rien dire de plus vulgaire même si mon vocabulaire s’est enrichi aujourd’hui…) de devenir arbitre, d’essayer plutôt car il ne suffit pas de prendre un sifflet… beaucoup de clubs ne seraient plus en infraction et la CACO pourrait désigner des arbitres à tout niveau de championnat…

Un arbitre, c’est une femme ou un homme, qui a eu le courage d’accepter cette fonction… elle/il peut faire des erreurs mais combien d’erreurs pour autant de matches qui, grâce à sa présence, se sont bien déroulés ???

Texte et photos : Sylvie LEFEBVRE

Par Damien Somville

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